Izequiel Batista de Sousa
Le cabrão, le bouc, c’est le jeune António qui s’est échappé de la colonie portugaise de São Tomé, au large de l’Afrique, pour découvrir le continent noir. C’est-à-dire la véritable Afrique dont ses ancêtres ont été autrefois déportés pour peupler cette île créole où il est né.
Après les péripéties de l’enfance du malcriado (le mal élevé) racontées dans le roman du même nom, ce sont à présent les péripéties de ce jeune mal fichu qui traîne derrière lui le souvenir du sale petit bouc qu’il était, comme son père l’avait si généreusement qualifié.
Or, cette émancipation du jeune António, au milieu des années soixante-dix, coïncide comme par hasard avec la dernière grande vague de libération des peuples de l’Afrique portugaise. Non seulement sãotoméen, mais guinéen, mozambicain et surtout angolais, chez qui le cabrão va commencer à mener sa vie d’homme. Éducation sentimentale, mais aussi éducation politique dans l’Angola passé presque sans transition du colonialisme à la guerre civile.
L’association diablement compliquée de ces deux expériences conduit notre héros à poursuivre ses tribulations vers d’autres horizons. Ce nomade insatisfait atterrit finalement en France où sa jeunesse trouve sa conclusion dans la découverte de la paternité. Nomade, notre cabrão, plus que véritable voyageur, parce que sans véritable destination…
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