Kristof Lyevre

Krystof Lyevre se familiarise très tôt avec les paysages et les caractères de son Haut-Doubs natal. Au gré de nombreuses pérégrinations, il découvre les massifs des Alpes, des Vosges, et se prend à rêver d’ailleurs. Les livres de Roger Frison-Roche, de Reinhold Messner, notamment, lui font découvrir l’univers de la haute montagne, mais aussi du grand désert saharien. Il rêve bientôt de voyages, d’expéditions au bout du monde, de méharées… C’est toutefois à la lecture furtive d’une citation découverte dans une petite librairie parisienne que l’esprit nomade se révèle plus fondamentalement à lui : « Il faut être nomade / Traverser les idées / Comme on traverse / Les pays ou les villes » (Francis Picabia) Ces quelques mots résonnent dans son esprit. Dès lors, de respirations en réflexions, de lectures en voyages, il en fait progressivement une expérience personnelle, un mode de vie, une éthique et, enfin, une source d’inspiration littéraire.