Cécile Diane
Le soir du 19 septembre 1846, de retour d’un pâturage à la Salette dans les Alpes, deux enfants racontent avoir vu une belle dame. « Elle nous a parlé », déclarent-ils.
Dès le lendemain, ils sont conduits chez le curé de la paroisse qui, le visage baigné de larmes, annoncera en chaire la bonne nouvelle : « La Sainte Vierge est apparue ». L’information se répand sans tarder ; les gens affluent de toutes parts pour découvrir l’endroit de l’Apparition et approcher les deux enfants.
Toutefois, l’effervescence provoquée par ce fait exceptionnel ne rencontre pas l’unanimité. Les avis sont partagés et dans tous les milieux, qu’ils soient laïcs ou religieux, une certaine incrédulité s’installe… Le 9 janvier 1847, le journal Le Patriote des Alpes qualifie le miracle de « stupide invention ». Les évêques de Gap, de Chambéry ainsi que le cardinal de Lyon sont réservés.
Cinq ans après l’apparition, l’évêque de Grenoble en reconnaît la nature divine. Il l’annonce par voie de presse, et le Courrier de l’Isère s’en fait largement l’écho. Les opposants, parmi le clergé, prennent conscience de l’ampleur d’un événement dont ils contestent avec force la véracité. Certains se manifestent auprès de leur évêque, de leurs confrères, de leurs paroissiens. Ils seront sanctionnés pour rébellion et désobéissance…
Dans le respect des convictions de chacun, Cécile Diane s’applique à redonner vie à ce qui a troublé Grenoble pendant plusieurs années ; les rivalités, les contradictions, les divergences se sont affrontées. Cette polémique, aujourd’hui oubliée, permettra au lecteur de se plonger dans une controverse captivante, au cœur de cette Apparition.
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