Mélanie Vanhove

Petite, Mélanie Vanhove aimait regarder le ciel, et se dire que quelque chose de grand lui arriverait. C’était un sentiment à la fois très puissant et paradoxal. Face au ciel, on se sent si minuscule et si insignifiante. C’était peut-être un appel pour que quelqu’un l’aide à devenir ce qu’elle souhaitait au plus profond d’elle. Puis, l’écriture est venue très rapidement à sa rencontre, écrire, écrire, écrire. Écrire pour vivre, pour ne pas mourir. Écrire comme un exutoire. Des journaux intimes, aux poèmes, aux textes qui remplissaient tous ses carnets, l’application notes de son téléphone. Il fallait que ça sorte, c’était une nécessité. Dire, exprimer, lâcher tout ce qui bouillonnait là-haut dans son cerveau. Et puis, l’y voilà, une bonne dizaine d’années plus tard, avec son premier recueil de poésie On ne prononce pas la folie, elle se lit. Parlons bipolarité, parlons de ce dont on tait.