En une phrase, comment résumeriez-vous votre livre ?

Il s’agit d’un album illustré qui traite de cette maladie d’une manière poétique, en essayant de mettre en avant l’incompréhension qu’elle peut générer, voire parfois l’humour. L’histoire est racontée avec les yeux d’une petite fille dont la grand-mère est atteinte par la maladie. Par l’imaginaire elle accepte le changement de sa grand-mère à son égard. La maman est là, garante de la transmission du souvenir et du savoir.

 

Comment avez-vous choisi le nom de vos personnages ?

Pour ce livre, j’ai choisi de ne pas nommer les personnages sauf « la Zaïmer ». Souvent on n’ose pas nommer ce qui nous fait peur, ce que l’on redoute, ce que l’on n’aime pas. Là, c’est la seule à avoir un nom parmi toutes les femmes du livre et c’est aussi la seule qui a son prénom dessiné à la manière d’une couronne.

 

Comment naissent vos idées d’illustration ?

J’ai toujours beaucoup aimé les ombres, les théâtres d’ombres aux découpes si précises. Les contours sont nets mais chacun peut mettre ce qu’il veut à l’intérieur d’une ombre.

 

La bio complète de Virginie Esia