Dans quel endroit et à quel moment de la journée préférez-vous écrire ?

Ce que je préfère, c’est écrire la nuit et dans mon lit. Quand le réveil sonne, c’est l’alerte surprise pour partir au travail : le temps est passé si vite. La journée, quand je ressens une fatigue intense car je n’ai pas eu une seule minute de sommeil je me dis « mais pourquoi j’ai fait ça, maintenant ma journée est fichue en l’air… ». Mais en fait pas du tout. C’est justement là que je suis le plus efficace et que les idées les plus productives germent dans ma tête. Bizarre… Ou pas…

 

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

La vie, l’opinion des gens. Comme dit mon collègue Jean-Jacques « Mais pourquoi les gens s’intéressent tous à la coupe du monde de football ? Qu’est-ce qu’on en a à foutre ! » Ça, ça m’inspire. C’est difficile voire impossible pour moi d’avoir une discussion sérieuse avec quelqu’un sur un quelconque sujet de société, je pars toujours sur la voie humoristique. C’est lâche car j’esquive le débat pour défendre mes idées. Mais ce qui est fort, c’est que ça fait ressortir les visions les plus sincères et honnêtes des gens. Alors je me contiens, je retiens, et j’écris…

 

Comment avez-vous choisi le nom de vos personnages ?

Voilà une question facile ! Il n’y a aucun nom propre dans Petit bonhomme voulait juste son boomerang… Je n’ai pas eu à choisir de noms. Si ça avait été le cas, j’aurais sûrement choisi Johnny, Elvis, Mark ou encore Freddie en référence à des gens qui aiment le Rock & Roll, comme moi.

 

La bio complète de Thomas Morlot

Son récit : Petit bonhomme voulait juste son boomerang