Dans quel endroit et à quel moment de la journée préférez-vous écrire ?

Thierry Filou : La soirée, voire le début de nuit, sont à mon goût des moments qui incitent davantage à l’écriture. De par l’ambiance feutrée et le sentiment de plus grande solitude, l’écriture y est plus fluide et très prolifique. J’ai adoré écrire dans le jardin lorsque je vivais sous les tropiques, sous nos latitudes, je me réfugie dans mon salon, allongé sur le canapé.

Alain Chartier : J’écris essentiellement dans mon bureau. Parfois, il m’arrive de prendre l’ordinateur et d’écrire dans d’autres pièces de mon appartement. Longtemps j’ai préféré le soir, mais il m’arrive dorénavant et fréquemment d’écrire à n’importe quel moment de la journée.

 

Combien de temps vous a-t-il fallu pour écrire votre ouvrage ?

Thierry Filou : J’ai pris mon temps, en laissant de longues périodes de jachère. L’écriture était d’abord une façon pour moi de créer, ce qui, je le sais maintenant, est primordial pour être heureux. L’idée de faire aboutir ce travail, ou plutôt ce plaisir d’écriture, n’a germé dans mon esprit que plus tard. Il aura donc fallu en tout environ cinq ans.

 

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Alain Chartier : Mes sources d’inspiration ont longtemps été des lieux, souvent lointains, et les personnes rencontrées. J’adore les situations insolites, improbables… Pour le deuxième roman que j’ai commencé, j’ai vraiment envie de procéder un peu différemment : avoir des personnages plus aboutis du point de vue de leurs traits psychologiques, qu’ils aient plus de relief.

 

Comment avez-vous choisi le titre de votre ouvrage ?

Thierry Filou : Il reprend la quintessence d’un extrait du livre qui d’après moi traduit en peu de mots toute l’ambiance de Miel et charbon. À partir de ce constat, le titre ne pouvait être autre et m’est venu facilement et naturellement.

 

Faites-vous des recherches pendant l’écriture de votre livre ?

Alain Chartier : Pour ce roman, j’ai passé beaucoup d’heures à lire des ouvrages spécialisés sur le Vodun, je me suis aussi déplacé à la BnF (Bibliothèque nationale de France), j’ai cherché beaucoup dans les archives de l’INA (Institut national de l’audiovisuel). J’ai fait lire mon roman à un enseignant-chercheur de l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales), spécialiste des religions africaines, qui a validé tous les passages ésotériques du polar (transes, possessions…)

 

La bio complète de Thierry Filou

La bio complète d’Alain Chartier