En une phrase, comment résumeriez-vous votre livre ?

Charlotte Labreuil : C’est un voyage à travers plusieurs pays, des rencontres, des aventures, de l’amour et de l’humour !

 

Comment naissent vos idées d’illustration/d’écriture ?

Charlotte Labreuil : En lisant le texte à illustrer, elles apparaissent dans ma tête, ou dessinées en transparence sur le papier. C’est un peu magique en fait…
Jacques Labourdique : Les idées d’écriture ont des sources multiples et, à l’exception de quelques histoires écrites pour des commandes, elles démarrent d’un mot, d’une rencontre ou de tout autre détail. Un récit est pour moi comme une randonnée en terre inconnue : je sais à peu près d’où je pars mais j’ignore où je vais arriver et par où je vais passer. Ceci a pour conséquence que je suis souvent mon premier lecteur et aussi que j’ai abandonné de nombreuses histoires par manque d’intérêt du résultat. Il m’arrive – mais très rarement – d’avoir un prétexte ou un objectif particulier et d’utiliser mes historiettes pour parvenir à l’atteindre. Enfin, il y a parfois du vécu ou de l’adaptation de vécu, mais je ne suis guère friand de ces idées. Je pense aussi (pas assez) à mon illustratrice pour intégrer un personnage qui va l’inspirer (peut-être).

 

Quelle(s) technique(s) utilisez-vous pour l’illustration ?

Charlotte Labreuil : Ma technique favorite est le pastel gras aux pigments naturels. Il existe une grande variété de teintes, et elles sont au plus proches des véritables couleurs que l’on trouve dans la nature. La texture épaisse et grasse est très agréable à manipuler : on peut aller du trait fin (c’est un peu difficile quand même) au gros trait gras étalé. Mais cette technique prend beaucoup de temps, donc parfois j’illustre des ouvrages au trait et je colorise sur ordinateur. Cela donne un rendu avec des « à-plats » colorés, c’est très vif et pétillant.

 

Combien de temps vous a-t-il fallu pour écrire votre ouvrage ?

Jacques Labourdique : Certaines histoires s’écrivent toutes seules dans un premier jet et trouvent une première existence en deux ou trois heures comme si elles étaient déjà en place dans ma tête et n’attendaient qu’un signal pour en sortir. D’autres connaissent une genèse compliquée et de nombreuses périodes de sommeil. Lesquelles aime-t-on le plus ? Celles qui sont arrivées comme des visiteurs amis attendus ou bien celles sur lesquelles on a tant transpiré ?

 

Comment avez-vous choisi le nom de vos personnages ?

Jacques Labourdique : Chez nous, au Pays Basque, le prénom correspondait à des règles sans fantaisie. On ne s’appelait pas Pierre ou Jacques par hasard. Je continue dans cette tradition avec parfois une exception. J’aime donner des précisions sur ce sujet lorsque mon personnage a besoin d’une existence concrète, comme j’aime rester dans le vague lorsque je lui veux un peu d’universalité.

 

La bio complète de Charlotte Labreuil

La bio complète de Jacques Labourdique